P’tits chap’rons rouges

P’tits
chap’rons
rouges

Création Les P'titbûle
d'après "Le Petit Chaperon Rouge"
des frères Grimm et de Charles Perrault

Sa mère lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien, que partout on l’appelait le Petit Chaperon rouge...

Merc. 19 Juin 24 – 20h
Merc. 26 Juin 2024 – 20h
Salle de répétition
Ecole Pasteur
Avenue Delarue
03800 Gannat
Places limitées
Réservation indispensable
Réserver

« Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu’on eût su voir ; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si
bien, que partout on l’appelait le Petit Chaperon rouge»

OU

« Il était une fois une petite fille que tout le monde aimait bien, surtout sa grand-mère. Elle ne savait qu’entreprendre pour lui faire plaisir. Un jour, elle lui offrit un petit bonnet de velours rouge, qui lui allait si bien qu’elle ne voulut plus en porter d’autre. Du coup, on l’appela Chaperon Rouge. »

Avec
Les jeunes de l’Atelier théâtre des

P’titbûle

Laquelle des versions du « Petit Chaperon Rouge » préférez-vous ?

Pour -peut-être- vous départagez,
le Théâtre Atelier Bûle vous propose
la formule concoctée
par l’Atelier théâtre des P’titbûle
Le « Petit Chaperon Rouge » revu et revisité
par les jeunes apprentis comédiens
et leurs animatrices.

Une relecture qui donne la part belle à la fantaisie et à l’imagination et qui émane d’une question posée en début d’année :

Que pensez-vous du conte "Le Petit Chaperon rouge" ?

A partir des réponses des enfants, le spectacle a été crée en utilisant les différents supports de l’activité théâtrale : expression corporelle, travail vocal, apprentissage de textes, jeu dramatique, improvisations, narration, chant et danse…

Pour vous présenter le travail de cette année, la toute jeune troupe vous invite à des « Scènes ouvertes » les mercredis 19 et 26 juin à 20 h dans les locaux de l’école Pasteur que la troupe occupera pour les toutes dernières fois avant d’investir un nouveau lieu de répétition à Gannat…

Un aperçu du chemin emprunté
par nos P’tits chap’rons rouges…

Cliquer sur l’image de votre choix pour agrandir le diaporama des photos © Eric Pouyet

2 versions / 2 visions du même conte…

Le « Petit Chaperon Rouge » est l’un des récits les plus emblématiques de la littérature européenne.
Il existe des variations significatives entre les versions les plus connues, écrites par Charles Perrault et les frères Grimm…

La version tragique de Charles Perrault

Charles Perrault, auteur français du XVIIe siècle, propose une version du « Petit Chaperon Rouge » qui se distingue par sa fin tragique.

Dans ce récit, le Petit Chaperon Rouge, envoyée par sa mère pour porter des provisions à sa grand-mère malade, rencontre le loup en chemin.

Le loup, usant de ruse, arrive le premier chez la grand-mère, la dévore et prend sa place. Lorsque le Petit Chaperon Rouge arrive, elle est également dévorée par le loup.

La fin cruelle de Perrault sert de morale explicite, avertissant les jeunes filles des dangers de parler à des inconnus et des conséquences potentielles de la désobéissance.

Ce récit met en avant une dimension éducative et préventive, typique des contes de Perrault, qui visent souvent à inculquer des leçons de prudence et de comportement.

La vision plus optimiste des Frères Grimm

Jacob et Wilhelm Grimm, célèbres collecteurs de contes allemands du XIXe siècle, offrent une version du « Petit Chaperon Rouge » qui se termine de manière plus optimiste.

Dans leur récit, après que le loup ait dévoré la grand-mère et le Petit Chaperon Rouge, un chasseur ou un bûcheron arrive à temps pour sauver les deux victimes en ouvrant le ventre du loup et les libérant.

Le loup est ensuite puni, et la grand-mère et sa petite-fille sont sauvées.

Cette version plus heureuse des frères Grimm réintroduit un élément de justice et de restauration de l’ordre moral. Le héros, en la personne du chasseur, symbolise l’intervention de la justice et de la protection contre le mal. Les frères Grimm, tout en conservant des aspects sombres et terrifiants, offrent une conclusion où le bien triomphe finalement.